mardi 4 mars 2008

2º débat : Zapatero gagne contre Rajoy par 20 points d'écart

> INFO

Vingt points d'avance pour le candidat socialiste, en tout cas selon les deux chaînes de télévision (Cuatro et La Sexta, toutes deux appartenant à des groupes médiatiques réputés "de gauche") qui pour l'instant ont diffusé leurs sondages.

Sur Cuatro, le président du Gouvernement, le socialiste (PSOE) José Luis Rodríguez Zapatero, gagnait par 50,8% contre 29% pour le leader de la droite espagnole (PP), Mariano Rajoy. Zapatero est considéré vainqueur par chaque tranche d'âge, et pour chacun des sujets débattus.

Sur La Sexta, selon rapporte l'agence Europa Press [es], des résultats quasi identiques ont été annoncés : 49,2% pour "Z", comme l'appellent les génies du marketing, 29,8% pour Rajoy. 21% considère qu'il y eut match nul (je déduis que les "ne se prononce pas" ont été exclus du total). Là aussi, victoire du président sur tous les fronts.

À noter aussi le sondage sans appel diffusé par Cuatro à 23h59, une minute avant l'illégalité de sa publication : 85% des sondés pensent que Zapatero remportera les élections générales de ce dimanche 9 mars, contre 14% pour Rajoy.

Un déséquilibre étonnant pour cette enquête de probabilités, et très éloignés des sondages d'intentions de vote, qui en général accordent au PSOE un avantage que la marge d'erreur rend aléatoire (moins de 4 points d'avance).

Mais 85%, c'est exactement le pourcentage que les parieurs en ligne accordaient à Zapatero il y a quelques jours, toujours selon Europa Press [es]... Et ce n'est pas très loin non plus des 77% qu'affiche actuellement l'enquête hautement scientifique de la colonne de gauche de ce blog.

Quant au débat lui même, on retiendra qu'il a au moins permis aux candidats de formuler quelques propositions, de parler un minimum de leurs programmes.

Croissance économique ("l'économie, c'est tout"), éducation ("le professeur va a l'école pour y enseigner, l'élève pour y apprendre"), fermeté sur l'immigration (expulsions des sans papiers et des étrangers délinquants), entre autres sujets, pour Rajoy.

Politiques sociales (augmentations du SMIC à 800 euros, des retraites...), créations d'emplois (2 millions, dont 1.200.000 féminins), surveillance des prix (par un institut d'inspiration française), ou encore européisme et pacifisme (appui de la légalité internationale et participation aux missions de paix de l'ONU), par exemple, du côté de Zapatero.

Et puis le même final étrange que lors du premier débat : Zapatero regarde le téléspectateur dans les yeux, et de temps en temps ses papiers. Il s'attarde sur son bilan et dit qu'il reste tant de progrès à accomplir... Il termine son intervention par un "buenas noches y buena suerte". Nouveauté : José Luis comprend sa plaisanterie et sourit entre "bonne nuit" et "bonne chance".

Rajoy lit le prompteur et confie qu'il pense à "une petite fille" qui doit vivre heureuse dans une jolie maison grâce à ses parents qui ont tous les deux un emploi (en gros). Nouveauté : cette fois ci, "cette petite fille est dans la tête et dans le coeur" de Mariano.

La journaliste conclut sur une vacherie pour Rajoy, qui refusa de participer au débat en 2004 (de même qu'Aznar en 1996 et en 2000) : "espérons que nous n'attendions pas 15 ans jusqu'au prochain débat".

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ganará zapatero

Anonyme a dit…

Ya veremos.....

Blackjack Team a dit…

What interesting message